Nic Armstrong / The Greatest white liar
Nic Armstrong
The
Greatest white liar
Le principal intérêt de ce premier disque de langlais Nic
Amstrong est quil déjoue les pièges que réserve normalement le travail
dexhumation dun univers sonore, en
loccurrence le british sound des sixties. Bien sur on pensera, à lécoute de certains morceaux, avoir
affaire à un incunable des Pretty Things ou des Them. Les archivistes des
sixties risquent dailleurs dadorer. Le talentueux jeune homme partageait récemment
laffiche dune salle parisienne avec les Barracudas et Chris Wilson des Flamin
Groovies. Mais, il serait dommage de résumer le travail dArmstrong et de son
méticuleux producteur (Liam Watson tenancier des studios Toe
Rag, déjà à louvrage sur l « elephant » des White Stripes) à
une besogneuse resucée des trésors des sixties. Ces chansons là ne sentent pas
le renfermé. Lhabillage est certes dépoque mais « The greatest white
liar » sécoute comme un disque des années 2000. Ecoutez par exemple la
très belle ballade « Ill come to you ». Mais tout ceci est affaire
de nuances. Et nous, on aime bien les nuances !