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Chroniques Rock
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7 octobre 2005

Fleetwood Mac / Peter Green's Fleetwood Mac

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Fleetwood Mac
Peter Green's Fleetwood Mac

Premier album de Fleetwood Mac (usine à tubes « middle of the road » des seventies), « Peter Green’s Fleetwood Mac » est un authentique disque de blues. L’un des tous meilleurs qu’on puisse entendre enregistré par des musiciens blancs. Peter Green, l’un des trois guitaristes fondateurs du groupe, est un prodige, sûrement bien meilleur que Clapton qu’il remplacera un temps au sein des Bluesbreakers de John Mayall même s’il n’atteindra jamais la notoriété de son rival. Très vite, sa carrière va souffrir de l’abus de drogues (il est semble t’il assez friand des acides) et Green va sombrer dans la paranoïa et dans un mysticisme religieux des plus douteux allant jusqu’à porter robes et crucifix lors de ses dernières apparitions scéniques avec le groupe. En fait, il ne se remettra jamais vraiment et depuis trois décennies, ses rares apparitions ne rassurent pas vraiment sur sa santé mentale.  Restent donc les disques enregistrés avec Fleetwood Mac avant son départ et le virage country pop du groupe (« Rumours » est l’un des grands succès de l’industrie du disque). Ce disque notamment, enregistré en 1968, qui est un modèle de sobriété et de bon goût. Chaque chanson, composition ou reprise, est portée par le respect que Green voue à ses pairs blacks : Elmore James (influence omniprésente ici), Howlin Wolf (« No place to Go »), Freddie King ou bien encore John Lee Hooker (« The world keep on turning »). Pas de superflu donc, juste l’essentiel. On appréciera la force sensible de son chant mais aussi et surtout la fluidité de son jeu de guitare qui fait des merveilles sur le superbe « I loved another woman ». Un disque indispensable pour tout amateur de blues.

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